dimanche 23 février 2014

Chez Ospi

Samedi 15 février, comme je me suis consignée à la maison la veille pour cause de St Valentin, j’ai décidé d’avoir également mon petit moment de régal hebdomadaire bien à moi dans un restaurant biarrot, « Chez Ospi ». Cela n’aurait pu se faire sans au préalable un petit-déjeuner rapide chez « Tendre Gou’thé » et un petit tour à la bijouterie pour une nouvelle paire de créoles en argent (j’en perds systématiquement un côté).

Ma première impression en entrant est celle de me retrouver dans un bistrot class : beau mur en pierre, sol en béton brut, lumières tamisées et serveurs en chemise et tablier noir. J’expérimente non seulement de nouvelles tables mais aussi des plats sur lesquels j’ai des a priori. De ce fait, je choisis le menu « découverte » qui a pour entrée ce jour, un « œuf mollet, polenta, tuile au jambon et mousse de parmesan ». C’est à peu près ça en tout cas : le nom est tellement long que dans ma tête, tout se mélange. Je ne mange pas d’œufs habituellement, d’une part parce que je n’aime pas cela (encore moins quand ils sont à moitié crus) et d’autre part parce que mon estomac les tolère mal. J’appréhende donc cette entrée que j’ai choisie uniquement car je suis curieuse de voir à quoi cela peut ressembler.

C’est donc avec une surprise évidente que je vois arriver une boule de polenta surplombée d’une tuile au jambon, le tout reposant sur un lit de blé concassé entouré d’un fine mousse. J’attaque donc le blé que je mélange à la mousse. Le blé est croquant, léger et la mousse a un bon goût de parmesan. C’est dingue, je n’ai pas du tout l’impression de manger de l’œuf cru. C’est vraiment très bon. Je grignote le feuilleté au parmesan ainsi que le jambon poêlé. Très bon choix d’entrée. Je pars à l’assaut de la boule de polenta : quelle n’est pas ma surprise lorsque s’en écoule du jaune d’œuf ! Il avait bien caché son jeu celui-là ! Cette découverte me fait bien rire car j’avais totalement oublié cette histoire d’œuf mollet. Je pensais que le chef avait usé de je ne sais quel subterfuge culinaire pour le déstructurer. Voici en fait approximativement quel était le nom de l’entrée : « œuf mollet en croûte de polenta, tuile de jambon, fricassée de blé et mousse au parmesan ». Je mange la panure et laisse l’œuf de côté. L’ensemble était très bon mais je n’ai pas le courage de manger l’œuf coulant.

Mon repas se poursuit avec des gambas grillées sur risotto vert et émulsion de crevettes grises. Moment de vérité. Je goûte le risotto : tout y est. Crémeux mais ferme, assaisonné mais pas trop. Les herbes ne masquent pas le goût du parmesan. Le mélange avec l’émulsion est un véritable délice. Les gambas quant à elles sont tout juste grillées, fondantes et savoureuses. Il aura fallu que j’aille jusqu’à Biarritz pour enfin manger un bon risotto !

Arrive enfin le dessert, qui a pour thème le fruit originel : « sablé breton aux pommes, granité de cidre et sorbet de granny Smith ». Les petits flocons de cidre servis dans une verrine fondent sur la langue. Le sorbet, ni trop acide, ni trop sucré, est crémeux sans être gras. Seul petit bémol : le sablé surmonté d’une compote de pomme et d’une pomme pochée est légèrement trop cuit mais je le relève uniquement parce que je suis exigeante ^_^.

En bref, chez Ospi, on y va pour y passer un bon moment de surprises culinaires, seul ou accompagné d’une personne qui nous est chère, l’ambiance favorisant les comités réduits. J’y ai passé un repas agréable, en appréciant chaque bouchée de mes plats.

Combien ça coûte ?

Le menu découverte et le verre de blanc moelleux me sont revenus à 35 euros.

Pour s’y rendre :

Chez Ospi
6 rue Jean Bart
64000 Biarritz
05.59.24.64.98                                                                           

Galerie photos
 
 

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