dimanche 21 décembre 2014

Dessance

Ce samedi 11 octobre, ma maman et moi, après avoir arpenté les rues de Paris pour du shopping, avions faim.

Notre petit- déjeuner était déjà loin, donc nous nous sommes rendues dans une brasserie que je ne citerai pas, où nous nous avons chacune dégusté un cheeseburger. Les desserts de la cartes ne sous inspiraient absolument pas. Nous avions faim. J’ai réfléchi quelques instants et me suis souvenue qu’une amie m’avait parlé d’un « restaurant de desserts, réservation fortement recommandée » (du moins, c’était la note que j’avais inscrite dans mon téléphone). J’ai donc tenté ma chance en appelant à la fin de notre repas et, par bonheur, deux convives s’étaient décommandés.

Arrivées sur place, nous entrons dans un cadre superbe : nous avons l’impression d’être les invitées d’hôtes qui disposent d’une grande salle à manger, dont la cuisine occupe la moitié de la surface. Nous sommes installées aux premières loges, au comptoir. Tout se passe en direct, devant nos yeux et le spectacle est époustouflant : nous assistons littéralement à la naissance de chaque plat. 

Lorsque la carte nous est apportée : énorme surprise : il y a uniquement 3 menus, rien à l’unité. Nous optons pour celui qui nous semble le mieux correspondre à notre envie du moment : 5 plats sucrés. 

Peu téméraires tout de même, nous interrogeons la serveuse sur la taille des portions : elle nous répond qu’à la fin du repas, nous n’aurons plus faim. Sourire entendu entre ma mère et moi : nous ne sommes vraiment pas rassurées sur l’état dans lequel nous sortirons du restaurant.

La première bonne surprise est qu’ils tiennent compte non seulement des intolérances et allergies alimentaires mais aussi de ce que nous n’aimons pas manger. Les plats étant préparés à la minute, chaque table semble être un véritable challenge pour le chef.
Pour accompagner mon repas, j’opte pour un verre d’un vin rouge qui s’avère être plutôt rond en bouche, « Le Peagnè », tandis que ma maman choisit un jus de litchis d’Alain Milliat. Nous sommes totalement satisfaites de nos choix.

Nous débutons par un amuse-bouche croquant et plein de fraîcheur, autour de la lentille-corail, la figue et l’estragon. C’est une jolie entrée en matière, à la fois légère et agréable à regarder. Nous sommes comblées.

Les choses sérieuses commencent alors avec le premier plat : « coing, ail noir et pamplemousse avec sorbet à l’oseille ». Il faut savoir que je n’aime pas le pamplemousse. Et j’ai vraiment beaucoup de mal avec l’ail. J’ai donc goûté, avec circonspection, ce joli plat qui m’a été amené tandis que ma maman était en extase. Je n’ai pas été déçue d’avoir essayé. J’ai poussé l’expérience jusqu’à tout goûter en même temps. Imaginez-vous, le piquant de l’ail adouci par le coing, le tout dans une texture fondante. Auquel vous ajoutez l’amertume du pamplemousse contrebalancée par la saveur fraîche du sorbet à l’oseille, le tout agrémenté par les biscuits granuleux… J’ai été tellement ravie de cette expérience que j’ai fini tout mon plat.

En attendant la suite, nous avons le loisir de voir le chef et son équipe à l’œuvre. De véritables œuvres d’art naissent sous nos yeux. Je suis particulièrement impressionnée par la conception de l’omelette norvégienne, qui serait un classique du restaurant.

Arrive ensuite la « dégustation autour de la poire pochée, aneth et maïs cru, cuit et en popcorn ». Je n’aurais jamais cru avoir un jour tant de plaisir à manger du maïs, qui là, est présenté, dans un seul plat, sous plusieurs formes. Je ne retiens qu’une chose : la délicatesse. Celle de la poire vanillée, celle du surprenant sorbet à l’aneth, et celle du maïs… Je ne savais pas que le jus de maïs pouvait être si délicieux.

Les saveurs sucrées arrivent en crescendo, au fil des plats. Nous dégustons à présent la « banane, céleri et fruit de la passion ». Là, nous voyageons dans les îles. L’association classique de la douceur de la banane et l’acidité du fruit de la passion savamment mariée à la fraîcheur croquante du céleri. Nous sommes conquises. Et nous pensons que le repas est fini car nous avons dégusté quatre plats et nous nous estimons repues.

À tort. Voilà que sous nos yeux médusés arrivent nos assiettes de « Crème de potimarron, le marron glacé, les raisins et le chocolat noir, accompagné de granité au raisin ». Il s’agit d’un dessert que nous avons l’honneur de goûter en avant-première. Et quelle dégustation… De merveilleuses couleurs d’automne, si appétissantes que, dans le cas où nous n’aurions plus eu faim, nos glandes salivaires auraient été là pour nous rappeler que des mets si fins ne pouvaient pas passer si près de nous sans être dégustés jusqu’à la dernière cuillère.

Ma maman jette l’éponge à la fin de ce dernier plat. Je reste donc seule, face aux mignardises, sans lesquelles le repas ne saurait se finir : 100% rhubarbe, guimauve au miel et magnum (sorbet au persil). Si la rhubarbe est bien trop acide pour moi, je suis à la fois déconcertée mais agréablement surprise par le magnum, qui est en fait un sorbet au persil, en forme de rocher au chocolat noir. La guimauve au miel, légère, marque le doux épilogue de ce délicieux repas.

En résumé : aucun mensonge dans ce qu’il y a écrit sur la carte : les plats ne sont effectivement saturés ni en sucres, ni en graisses. Et conformément à ce qui nous avait été annoncé, nous sommes reparties repues sans être lourdes mais surtout, enchantées. Nous avons eu droit à un florilège de merveilles, à la fois pour les yeux et les papilles, servi par un personnel attentionné. Le dernier point positif : le chef et son équipe sont venus nous saluer, avant notre départ. Ils ont également recueilli nos impressions, ainsi que nos félicitations. On se rend chez « Dessance » si on a envie de sortir de l’ordinaire, de préférence, avec une personne (ma maman, par exemple), qui saura à la fois apprécier la finesse des saveurs et s’émerveiller de la beauté du rendu.

 
Galerie photos

 
Mise en bouche : amuse-bouche autour de la lentille-corail, la figue et l’estragon
 
Coing, ail noir et pamplemousse avec sorbet à l’oseille
L'omelette norvégienne
 

Dégustation autour de la poire pochée, aneth et maïs cru, cuit et en popcorn
 
 
Banane, céleri et fruit de la passion
 
 
L'équipe à l'œuvre
 
 
Crème de potimarron, le marron glacé, les raisins et le chocolat noir, accompagnés du granité aux raisins
 
 
100% rhubarbe, guimauve au miel et magnum
 

Combien, ça coûte ?
 
Le menu 5 plats sucrés : 36 euros

Comment s’y rendre ?
 
Dessance
Desserts à l’assiette
74 rue des Archives
75003 Paris
M° Ligne 3 ou 11, Arts et Métiers ou Rambuteau
01.42.77.23.62
 


mercredi 5 mars 2014

Trêve culinaire #1 : mouliné de butternut au jambon de Bayonne


A mes heures perdues, il m'arrive de me cuisiner des petits plats en fonction du temps que j’ai devant moi, de mon inspiration et de ce que j'ai sous la main. Cela tombe plutôt bien car en partant de Bayonne, un petit tour du côté des Halles de Biarritz m'a permis de faire l'heureuse acquisition d'une demi courge Butternut qui me paraît être le légume idéal pour mettre du soleil dans mon assiette.

Comme je suis un peu artiste dans l'âme, j'y vais à l'à peu près, en fonction de ce que j'estime bon d'accorder. Les mesures ne sont donc pas exactes.

Je commence par faire chauffer de la boisson au soja (30cl ?) dans une petite marmite, avec deux tablettes de bouillon de poulet et une cuiller à café de cumin.

Pendant ce temps, je pèle la courge et la coupe en petits cubes, afin d'accélérer la cuisson. Je porte au feu mes cubes de légume que je recouvre à demi sur un feu doux. Je n'oublie pas de passer une cuiller en bois de temps en temps afon de vérifier la cuisson et éviter que le fond n'attache;

Une fois que j'estime tout cela suffisamment cuit (après environ 25 minutes), hors du feu, je passe la préparation au fouet électrique (mixer plongeant, ça marche aussi ^_^), tout en incorporant petit à petit la totalité d'une briquette de soja à cuisiner (20cl). Je rectifie mon assaisonnement en ajoutant un peu de poivre, une pincée de noix de muscade râpée et d'ail en poudre. J'ajoute également 3 coques de cardamome que je laisse entières.

Dans une poêle antiadhésive, je fais dorer de la chiffonnade émiettée (80 grammes ?), que j'ajoute ensuite à mon potage.

Par pure gourmandise et envie d'un peu de croquant, j'ai également fait dorer à sec des arachides crues et dépelliculées que j'ai au préalable concassées au pilon.

Voilà, je suis tellement contente de cette première que j’avais envie de la partager de suite.
Il paraît que les plats mijotés sont encore meilleurs le lendemain. Quelques feuilles de coriandre ciselée y apporteront de la saveur en plus et quelques couleurs. Vivement demain ! ^_^

En bref, que faut-il avoir sous la main ?

- Une courge Butternut
- De la boisson au soja (ou du lait ½ écrémé)
- Des tablettes de bouillon de volaille
- De l’ail en poudre, du poivre
- Du cumin, de la cardamome entière (ou en poudre)
- Du soja à cuisiner (ou de la crème liquide)
- De la noix de muscade
- Du jambon de Bayonne (attention, c’est salé, inutile de rectifier le sel avant de l’avoir incorporé)
- De l’arachide ou toute sorte de noix pour le croquant (selon les goûts et l’envie)
- De la coriandre (en fonction des goûts)
- Une marmite
- Une poêle avec revêtement anti-adhérant
- Un fouet électrique ou un mixer plongeant (cela permet de contrôler plus facilement la texture et de ne pas casser les grains de cumin
Combien ça coûte ?
Hormis tous les autres ingrédients qui occupent usuellement mes placards, la courge et la chiffonnade de jambon de Bayonne me sont revenus à 7 euros environ et me permettent de remplir très généreusement trois bols de soupe.

Combien de temps ça prend ?

50 minutes maximum, l'étape décisive étant de couper finement la courge afin de gagner du temps de cuisson.


dimanche 2 mars 2014

LMB : La Maison Biarrotte

Samedi 25 janvier, pour agrémenter ma découverte du Pays Basque mais surtout pour me donner une motivation pour sortir du lit, j'ai réservé dans un restaurant biarrot, "LMB", "La Maison Biarrotte".

Une fois la porte d'entrée passée, je me retrouve dans une salle feutrée, comme si le bruit faisait partie d'un autre monde. Je suis accueillie par un très charmant jeune homme, qui me propose de choisir ma table (l'avantage d'être toute seule ^_^).

Après de longues minutes d'hésitation sur les plats, du fait qu'ils ont tous l'air aussi bons les uns que les autres, je finis par opter pour l'assiette de chiffonnade d'iberico car après tout, je suis dans LE pays du jambon.

Lorsque je vois arriver l'assiette, je me dis que si le chef est aussi généreux sur chaque plat, je vais avoir beaucoup de mal à finir mon repas. La présentation est tellement appétissante que je me laisse aller à la gourmandise et n'en laisse pas une miette. Le jambon est tranché finement, légèrement sec, ni sel, ni gras excessif. Il est accompagné de petits piments verts, des guindillas, qui accompagnent à merveille les charcuteries dans le Pays Basque, ainsi que de quelques tranches de pain toasté. Je suis sous le charme, à la fois des lieux et de mon assiette.

Mon repas se poursuit avec des noix de St Jacques snackées sur un Parmentier de boudin noir. Les noix dorées sont goûteuses et fondantes, l’écrasée de pommes de terre est bien assaisonnée et le boudin est parfaitement relevé, au piment d’Espelette. C’est beau et bon et je redoute un peu le dessert : je n’apprécie pas du tout les cheesecakes que je trouve trop lourds mais je me suis laissée convaincre par le charmant serveur qui m’a annoncé un gâteau fait avec une crème légère, levée à la main sur une dacquoise à la pistache. Il a su être persuasif : "légère", "levée à la main" et "pistache". Des mots-clés qui trouvent leur écho en moi. Donc si cela ne me plaît pas, ne n’aurai pas trop de scrupules à ne pas tout manger vu que je n’ai presque plus faim, en revanche, si je l’apprécie, je vais faire acte de pure gourmandise en le finissant.

Le fameux cheesecake arrive enfin. Il est tellement joli que je n’ai presque pas envie d’y toucher. Dès la première bouchée, je sens qu’une bonne marche au bord de la plage ne sera pas de trop après le repas. Les mangues sont fraîches, la crème est légère et le biscuit très aérien. Mon dessert est à la fois un plaisir des yeux et du palais. Ce repas, qui avait déjà bien commencé, finit en apothéose. Mon gâteau est un vrai régal jusqu’à la dernière bouchée. Par acquit de conscience, je laisse tout de même deux framboises. De la gourmandise, certes mais trop point n’en faut ^_^.
 
En bref, LMB, c’est un cadre intimiste, des serveurs charmants, des plats savoureux et généreusement servis. On y va quand on a envie de passer un bon moment, en compagnie agréable mais surtout quand on a un peu de temps devant soi, afin de profiter du cadre.

Combien ça coûte ?

Le menu ainsi que mon verre de vin me sont revenus à un total de 32,60 euros.

Pour s’y rendre :

LMB
La Maison Biarrotte
58, avenue Edouard VII
64200 Biarritz
05.59.24.58.58
 
Galerie photos
 





 

dimanche 23 février 2014

Chez Ospi

Samedi 15 février, comme je me suis consignée à la maison la veille pour cause de St Valentin, j’ai décidé d’avoir également mon petit moment de régal hebdomadaire bien à moi dans un restaurant biarrot, « Chez Ospi ». Cela n’aurait pu se faire sans au préalable un petit-déjeuner rapide chez « Tendre Gou’thé » et un petit tour à la bijouterie pour une nouvelle paire de créoles en argent (j’en perds systématiquement un côté).

Ma première impression en entrant est celle de me retrouver dans un bistrot class : beau mur en pierre, sol en béton brut, lumières tamisées et serveurs en chemise et tablier noir. J’expérimente non seulement de nouvelles tables mais aussi des plats sur lesquels j’ai des a priori. De ce fait, je choisis le menu « découverte » qui a pour entrée ce jour, un « œuf mollet, polenta, tuile au jambon et mousse de parmesan ». C’est à peu près ça en tout cas : le nom est tellement long que dans ma tête, tout se mélange. Je ne mange pas d’œufs habituellement, d’une part parce que je n’aime pas cela (encore moins quand ils sont à moitié crus) et d’autre part parce que mon estomac les tolère mal. J’appréhende donc cette entrée que j’ai choisie uniquement car je suis curieuse de voir à quoi cela peut ressembler.

C’est donc avec une surprise évidente que je vois arriver une boule de polenta surplombée d’une tuile au jambon, le tout reposant sur un lit de blé concassé entouré d’un fine mousse. J’attaque donc le blé que je mélange à la mousse. Le blé est croquant, léger et la mousse a un bon goût de parmesan. C’est dingue, je n’ai pas du tout l’impression de manger de l’œuf cru. C’est vraiment très bon. Je grignote le feuilleté au parmesan ainsi que le jambon poêlé. Très bon choix d’entrée. Je pars à l’assaut de la boule de polenta : quelle n’est pas ma surprise lorsque s’en écoule du jaune d’œuf ! Il avait bien caché son jeu celui-là ! Cette découverte me fait bien rire car j’avais totalement oublié cette histoire d’œuf mollet. Je pensais que le chef avait usé de je ne sais quel subterfuge culinaire pour le déstructurer. Voici en fait approximativement quel était le nom de l’entrée : « œuf mollet en croûte de polenta, tuile de jambon, fricassée de blé et mousse au parmesan ». Je mange la panure et laisse l’œuf de côté. L’ensemble était très bon mais je n’ai pas le courage de manger l’œuf coulant.

Mon repas se poursuit avec des gambas grillées sur risotto vert et émulsion de crevettes grises. Moment de vérité. Je goûte le risotto : tout y est. Crémeux mais ferme, assaisonné mais pas trop. Les herbes ne masquent pas le goût du parmesan. Le mélange avec l’émulsion est un véritable délice. Les gambas quant à elles sont tout juste grillées, fondantes et savoureuses. Il aura fallu que j’aille jusqu’à Biarritz pour enfin manger un bon risotto !

Arrive enfin le dessert, qui a pour thème le fruit originel : « sablé breton aux pommes, granité de cidre et sorbet de granny Smith ». Les petits flocons de cidre servis dans une verrine fondent sur la langue. Le sorbet, ni trop acide, ni trop sucré, est crémeux sans être gras. Seul petit bémol : le sablé surmonté d’une compote de pomme et d’une pomme pochée est légèrement trop cuit mais je le relève uniquement parce que je suis exigeante ^_^.

En bref, chez Ospi, on y va pour y passer un bon moment de surprises culinaires, seul ou accompagné d’une personne qui nous est chère, l’ambiance favorisant les comités réduits. J’y ai passé un repas agréable, en appréciant chaque bouchée de mes plats.

Combien ça coûte ?

Le menu découverte et le verre de blanc moelleux me sont revenus à 35 euros.

Pour s’y rendre :

Chez Ospi
6 rue Jean Bart
64000 Biarritz
05.59.24.64.98                                                                           

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mercredi 12 février 2014

Sur un arbre perché


Samedi 18 janvier, pour poursuivre ma belle journée en compagnie de Julien (pour une fois que j’ai quelqu’un sous la main, j’en profite ^_^), j’ai prévu une réservation dans un restaurant insolite : « Sur un arbre perché ».

La première particularité est que l’on peut y dîner assis sur une balançoire, la seconde est qu’il est proposé une séance de shiatsu pendant le repas. Je n’ai pas pu réserver le service sur balançoires (il n’y en a en fait que deux par soirée à 19h30 et 22h, sur 2 tables) en revanche, j’ai réservé un massage « surprise » de 15 minutes par personne.

Arrivés au restaurant, nous découvrons une pièce aux lumières tamisées, dans laquelle se trouvent les fameuses balançoires et des tables qui ont pour sièges des banquettes garnies de gros coussins et des chaises également équipées de coussins, que ce soit pour le dossier ou l’assise. Les chaises sont très confortables et le cadre est vraiment agréable.

Mon repas commence par de belles gambas façon katsu et mayonnaise au wasabi. Mes quatre gambas arrivent, sur une assiette rectangulaire façon plateau en porcelaine blanche. Si la taille des gambas est belle, en effet, je ne comprends pas l’intérêt gustatif ni visuel des quatre feuilles d’endives rouges sur lesquelles elles sont disposées : non seulement, elles ne sont pas assaisonnées mais visuellement, les couleurs n’étant pas suffisamment tranchées, l’assiette n’éveille pas ma gourmandise. La mayonnaise n’est pas suffisamment relevée et la saveur du wasbi ne se dégage qu’en ajoutant une pincée de sel. Je déguste donc mes crevettes mais la quantité de sauce suffit à peine pour terminer cette entrée, je laisse donc mes endives de côté. Mon compagnon de table, qui a choisi un saumon gravlax façon sashimi au poivre de Sichuan au miel est très satisfait de son choix. Son saumon qui est ferme et fondant est également bien mariné.

Julien poursuit avec une purée maison truffée au beurre de baratte aux crevettes. Le plat, qui arbore une présentation assez suggestive, arrive un peu tiède mais mon convive, qui est moins exigeant que moi en la matière, apprécie beaucoup. Mon risotto de la mer au croustillant de parmesan (Italie, quand tu nous tiens…) me laisse un peu perplexe. Tout d’abord parce qu’il arrive sans son croustillant de parmesan (suite à un accident en cuisine) mais ensuite parce que la partie « de la mer » est constituée d’une gamba, quatre palourdes dont une vide et d’un morceau de morue. J’avoue que je m’attendais à autre chose. Et à force de manger des risotti qui ne sont pas à la hauteur de ceux que j’ai pu savourer à Rome, je vais finir par écrire un blog qui leur est entièrement consacré… >"<

Enfin… arrive l’heure de la petite surprise. Nous sommes conviés par un homme d’un certain âge à entrer dans une petite salle à la lumière tamisée, au centre de laquelle se trouve un futon. Après quelques explications sur le shiatsu, je lui désigne Julien, qui sera le premier à commencer (la surprise est pour lui après tout ^_^). Cette expérience, c’est quinze minutes de pure relaxation pendant lesquelles on oublie tous les tracas du quotidien. Les bienfaits du massage s’étendent au-delà : on en ressort avec une sensation de profond bien-être.

A notre retour, nos desserts venaient d’arriver : moelleux au chocolat pour moi (on ne change pas un dessert qui gagne) et café gourmand pour Julien. Le moelleux, coulant à cœur, est accompagnée d’une boule de glace vanille sur laquelle est fièrement érigée une tuile maison. Le chef a vraiment assuré sur le dessert, servi sur une belle ardoise.

Pour résumer cette soirée, j’ai trouvé le lieu vraiment très agréable : lumières tamisée, cadre très proche de la nature, très cosy, service réellement aimable malgré une salle pleine. Toutefois, les plats auraient gagné à être un peu plus raffinés, ne serait-ce qu’au niveau de la présentation et légèrement plus assaisonnés (sur ma sélection en tout cas). Le fait d’être accompagnée m’a permis de goûter plus de plats, ce qui fait que je ne reste pas sur une première mauvaise impression. On se rend à « Sur un arbre perché » si on a envie d’insolite, pour une soirée romantique ou si on a envie de faire plaisir à sa maman chérie. C’est un restaurant que je referais sûrement, avec plaisir, ne serait-ce que pour surprendre la personne qui m'accompagne.

Combien ça coûte ?

Pour deux personnes avec un verre de vin (le mien a été offert pour la déconvenue du parmesan), cela a fait 105,25 euros. A cela, il faut ajouter 36 euros pour les 2 fois 15 minutes de shiatsu, à régler par chèque ou en espèces.

Comment s’y rendre ?

Sur un arbre perché
1 rue du 4 Septembre
75002 Paris
M° Ligne 3 Bourse ou 4 Septembre
01.42.96.97.01
Galerie photos
 










samedi 25 janvier 2014

Le Pavé

Samedi 11 janvier, comme tous les samedis, j'ai dû batailler contre mon lit afin de pouvoir en sortir. Une véritable guerre psychologique. De l’artillerie lourde comme « reste un peu, tu as vu comme il fait chaud ici », « après ta dure semaine de travail, tu as bien le droit de ne rien faire », « allez, stp, pour une fois que tu ne travailles pas, reste encore avec moi »… ce dernier assaut m’a fait capituler : cela me brisait le cœur de le savoir si triste.
À 14 heures enfin, je me suis levée d'un bond et j'ai filé sous la douche, sans me retourner.

Je me suis donc retrouvée un samedi après-midi en plein Bayonne, à essayer de trouver une laverie libre-service ouverte. Après 3 tentatives infructueuses sur un parcours piéton d’au moins 1,5 km chargée de mon gros sac de linge sale, un gentil monsieur m'en indique une, accessible en bus et ouverte 7/7j.
Tout effort méritant récompense, c'est ainsi que j'ai réservé, pour 20h30 et pour une personne, une table pour le restaurant "Le Pavé".

À mon arrivée dans ce restaurant qui se situe aux pieds de la Cathédrale, je suis invitée à descendre dans la salle principale qui est une superbe pièce voûtée aux pierres apparentes.
Comme je suis seule, j'ai droit à une place au fond de la salle, à côté des escaliers et je bénéficie d’une magnifique vue, à la fois sur l'extincteur qui me tiendra compagnie pour la soirée et sur un bateau. La cuisine est de marché et je commande pour "m'ouvrir l'appétit" un vin moelleux, l'"apéritif d'Henri IV". Il m'accompagnera tout au long du repas.

En entrée, je choisis le blini au saumon mariné et sa crème à l'aneth. Je suis agréablement surprise par la fraîcheur de cette entrée, aussi agréable à l'œil qu'au palais. Les légumes sont croquants et savoureux, la crème à l'aneth est légère, juste dosée et n'occulte pas le goût du saumon. Le skreil (cabillaud) aux écailles de chorizo est tout simplement délicieux : il est accompagné de lasagnes aux courgettes, d'un canelé de purée de carottes ainsi que d'une purée de pommes de terre aux olives noires. Moi qui n'aime pas particulièrement les carottes cuites, l'association avec le chorizo légèrement piquant pour relever l'ensemble est tout simplement exquise.

Pour le dessert, je choisis de sortir de ma zone de confort en optant pour une crêpe Suzette accompagnée de son sorbet à la mandarine (de toutes façons, il n'y a pas de moelleux au chocolat). Pour moi, c'est une première car n'aimant pas spécialement les agrumes, que je trouve trop acides, je me dis que vu la qualité des plats précédents, je ne risque pas d'être déçue. Je m'imagine déjà une crêpe fine et croustillante, caramélisée dans du jus d'orange et du Grand Marnier donc ma déception est grande lorsque je vois arriver deux crêpes assez épaisses, baignées dans un sirop d' orange, agrémentées d'écorces d'orange et accompagnées d'un sorbet à la mandarine aux mandarines confites. Too much. Trop acide. Trop sucré. Trop orange. Trop tiède. Le chef devait être fatigué sur la fin d'un service jusque-là sans faute. Une crêpe moins épaisse, servie bien chaude et accompagnée d'une glace à la vanille pour un contraste plus doux aurait été idéale.
Je ne peux pas finir, je suis de toutes façons calée par tout ce que je viens de manger.

En résumé, Le Pavé c'est une harmonie des saveurs et des couleurs, des plats qui attisent la gourmandise dans un très beau cadre atypique. J’y retournerai avec plaisir, accompagnée ou non mais je ne choisirai plus les crêpes Suzette en dessert ^_^

Combien ça coûte ?

Mon menu entrée, plat, dessert ainsi que mon verre de vin me sont revenus à 26 euros.

Pour s’y rendre :

Le Pavé
8 rue des Gouverneurs
64100 BAYONNE
05.59.59.51.74

Galerie photos

























mardi 14 janvier 2014

Le Buffet d'Italie

Jeudi 2 janvier, j’avais une folle envie de me rendre au cinéma. En effet, mercredi 1er était le jour de la sortie officielle du film « La vie rêvé de Walter Mitty » et pour pouvoir le visionner ce jour-là, il fallait soit avoir réservé, soit être arrivé très tôt pour retirer ses places. Comme je n’ai fait partie ni de l’une, ni l’autre catégorie, je me suis « contentée » de « Fruitvale station » qui rencontrait un succès moins important (ceci dit, regarder ce film un 1er janvier a quelque chose de très émouvant).

Donc, ce jeudi précisément, je me suis dit que c’était le moment ou jamais d’assister à une séance car je n’aurais sûrement pas l’occasion de voir ce film avant mon retour sur Bayonne. Comme je voulais être accompagnée (c’est quand même plus sympa de se marrer à deux), j’ai activé quelques contacts « non engageants » et même des « non-contacts » d’ailleurs du site de rencontres sur lequel je suis inscrite. Un vrai carnage : à base de « Bonjour, bonne année, alors, quelle heure te conviendrait pour notre ciné de ce soir ? » Du grand n’importe quoi. Du coup, j’ai eu droit à des non-réponses, à des rires (sans doute gênés), à un « ça serait avec plaisir mais ma femme ne comprendrait pas » (ah oui, il y a des hommes mariés ici ?!!!), à un « un ciné pour un 1er rencard ? Pas commode pour discuter ! » auquel j’ai dû répondre « mais qui parle de rencard, je te propose juste un ciné ». Un flop total. Sauf que j’étais en train de discuter avec un jeune homme très sympa, cloîtré chez lui depuis plusieurs jours pour motif de migraine. Lorsqu’enfin je lui annonce « je t’aurais bien proposé de venir au ciné avec moi ce soir mais dans ton état, tu ne veux peut-être pas sortir bien que te changer les idées pourrait te faire du bien… » j’ai la surprise de me voir répondre « pourquoi pas ^_^». Je vérifie quand même qu’il ne s’agit pas d’une mauvaise blague mais le jeune homme, que nous appellerons Julien, semble très sérieux et choisit même la séance de 19h45, à Bercy. Réservation faite, je me prépare tranquillement tout en appelant maman pour lui raconter tout ça (c’est quand même elle ma meilleure conseillère ^_~).

Arrivée au cinéma, je retire nos entrées puis patiente gentiment, tout en constatant que le nombre de places pour notre séance s’amenuise à vue d’œil. Lorsque Julien est enfin garé, notre séance affiche complet. Je vois un charmant jeune homme entrer dans le hall, je me dis bêtement « ça serait pas mal si c’était celui-là… », un regard, un sourire, c’est lui. Deux bises. C’est fou ce qu’il sent bon. Nous trouvons deux places au premier rang, le film est somptueux.

Après la séance, je lui propose un resto, tout en me demandant sur quoi je vais porter mon choix. En effet, depuis 2 ans, Bercy village a pas mal changé et il y a très peu d’endroits qui proposent un cadre intimiste. De plus, je ne veux pas me risquer dans un lieu que je ne connais pas. Je choisis donc « Le Buffet d’Italie »parce que mes dernières expériences y ont plutôt été bonnes : une salle plutôt calme, un éclairage tamisé, du pain tout chaud, des gressins pour patienter… Oui, cela me semble plutôt convenable pour une compagnie si agréable.

Arrivés au restaurant, nous sommes installés à une table au calme. La déco rappelle celle des traiteurs italiens avec des étagères de bocaux le long des murs. Il y a quelques tables occupées autour de nous mais bien qu’aimables, les serveurs semblent pressés de mettre tout le monde dehors. Nous commandons chacun un risotto aux st Jacques et gambas et en apéritif, Spumante pour moi (souvenirs d’Italie) et champagne pour lui. Si nos plats arrivent très rapidement, je dois avouer que j’ai été déçue car je m’attendais à ressentir chaque saveur séparément : un risotto crémeux agrémenté d’une pointe de noix de muscade, le fumet des fruits de mer poêlés... Au lieu de quoi, bien que le plat soit servi généreusement, les mets sont fortement citronnés (pour cacher quelque chose ? ), dénaturant l’ensemble si délicat. Au moment de commander le dessert, Julien constate avec humour que nous serons bientôt mis à la porte : en effet, aux tables d’à côté, les serveurs souhaitent passer à l’encaissement des notes. Il commande la « belle tranche d’ananas rôtie» servie avec coulis de caramel et boule de glace vanille. Malheureusement, bien que la tranche soit en effet très belle, le coulis de caramel est de trop et rend le dessert trop sucré. Il en laissera la moitié… Pour ma part, pour ne pas faillir à mes habitudes, je commande le moelleux au chocolat, servi avec une boule de glace vanille. Le cœur est coulant à souhait, la glace vanille fond à merveille dessus et le mélange des deux est un vrai régal. J’ai presque honte de me délecter autant alors que Julien n’a pas fini son dessert…

Une chose est sûre, malgré les désagréments rencontrés, les choses sont vues de façon plus relatives lorsque la compagnie est sympathique.

En résumé, j’ai passé une très bonne soirée.

Non ? Ce n’est pas cela que vous attendiez ? ^_~

Bon, ok, alors en résumé, « Le Buffet d’Italie », c’est un restaurant à faire en début de soirée (vous serez peut-être accueillis avec des gressins), pour un repas romantique ou entre amis. Il y a une jolie terrasse chauffée sous verrière. Le cadre est calme et tamisé. C’est un endroit où l’on se rend pour le cadre et non pour la cuisine : ayant séjourné quelques mois en Italie, les plats servis manquent réellement de la saveur qui caractérise la cuisine italienne. D’autre part, il est à déplorer qu’il y ait eu tant de fausses notes alors que les prix se situent dans la fourchette haute de ceux pratiqués à Bercy village. J’y retournerai sûrement mais seulement pour prendre de jolies photos ^_^.

Combien ça coûte ?
Pour être franche, Julien a eu l’immense délicatesse de ne pas me montrer le ticket. Mais il me semble que le risotto était aux alentours de 20,90 euros, le dessert, environ 7,00 euros et la flûte de Spumante, 5,90 euros ^_^ mais ces propos n’engagent que moi, je pourrais aussi très bien me tromper… 

Comment s’y rendre ?

Le Buffet d’Italie
59-61 cour Saint Emilion – Bercy village
75012 Paris
M° ligne 14, Cour Saint Emilion


dimanche 12 janvier 2014

Tendre Gou’thé

 7 janvier 2014

Première journée sur Bayonne. Ayant trouvé le sommeil assez tard hier à cause du froid de l’appartement et du temps d’adaptation à ma literie, ce matin, j’étais trop douillettement installée pour vouloir me lever. J’ai pourtant ouvert les yeux à plusieurs reprises : 6 heures, 8h30, 10h30, 12h38… aucun courage pour sortir du lit. A 15 heures enfin, je trouve l’impulsion pour me lever. C’est quand même ma dernière journée de vacances et j’ai des courses à faire pour préparer ma reprise. De plus, comme tout était fermé hier soir à mon arrivée, je n’ai absolument rien à manger.

C’est donc tenaillée par la faim que je suis sortie à 15h50, après une douche bien chaude et m’être faite toute jolie parce que comme dirait maman, on ne sait jamais… ^_^

Je me suis donc baladée dans les rues du centre-ville de Bayonne, près de la cathédrale. Le temps est vraiment doux et les petites rues pavées sont très agréables à arpenter. En descendant la rue du Pilori qui mène vers le marché couvert et la Nive, une petite boutique a attiré mon attention : Tendre Gou’thé. Un nom qui a de quoi plaire à l’amatrice de thé que je suis. Après m’être renseignée sur la possibilité d’y manger du salé, j’y ai accédé en montant quelques marches et me suis retrouvée dans une pièce très gourmande : murs gris et roses, tables et chaises en fer forgé roses, parquet blanc cérusé… mais surtout un comptoir qui invite à la dégustation. Il y a au total 5 tables de deux à trois personnes, ce qui confère au lieu un cadre assez intimiste, idéal pour partager un moment en comité réduit.

A la carte, des sandwiches et des salades préparés sur demande par la charmante gérante des lieux ainsi que de la tarte au thon, accompagnée d’une salade de mâche bien fraîche, qui a constitué mon repas. J’ai poursuivi avec un délicieux crumble pommes-poires et avec cela, j’ai bu un thé vert très léger : "Printemps à Kyoto", aux arômes de cerise et de vanille. La carte des thés n’est pas très étoffée mais a l’avantage de présenter un classement en fonction des différents types de thés : Rooïbos et Oolong, blanc, noir et vert. La majorité d’entre eux est issue de l’agriculture biologique et tous sont disponibles à la vente, en paquets de 100 grammes. J’en ai donc profité pour me faire plaisir en achetant un Oolong "Premiers flocons" avec cannelle, framboise et cacao ainsi qu’un thé vert "Romance indienne" aux mangue, pêche, pomme et coing, de 6,54 à 6,75 euros le paquet.

Pour moi, c’est un lieu idéal pour passer un moment tranquille entre ami(e)s, quelle que soit l’heure de la journée.

Combien ça coûte ?
Mon repas et mes petites emplettes me sont revenus à un total de 24,89 euros.

Les horaires ?
En hiver : ouvert du mardi au samedi, de 10h30 à 18h30.

Pour s’y rendre :

Tendre Gou’thé
Le tea time gourmand
14 rue du Pilori
64100 Bayonne
05.59.55.48.20

Galerie photos
 
 
 
 

La cantine du 18


6 janvier 2014
Il y a quelques semaines, en rentrant d’un Bayonne-Paris qui m’a fait arriver dans mon quartier vers 23 heures, rien à manger à la maison et de toute façon trop fatiguée pour cuisiner, j’étais affamée. J’ai contacté Nono afin qu’il m’indique une adresse dans le quartier et il m’a dit de prendre la rue Marcadet, de continuer sur la gauche et que je trouverai un petit resto italien, l’Angolò qui fait de la très bonne cuisine.

Confiante, je m’y suis rendue, il y avait encore du monde à table et ma déception fut grande lorsqu’ils m’ont annoncé que la cuisine était fermée. Dépitée, j’ai poursuivi mon chemin sur la rue Ramey et je suis tombée sur « La cantine du 18 ». L’ardoise située à l’extérieur proposait des mets alléchants mais il n’y avait personne à table. J’ai failli faire demi-tour lorsqu’une femme est sortie, me proposant une planche. Attristée, je lui ai dit que je rentrais de l’aéroport et que j’avais très faim et besoin de manger quelque chose de bon et chaud. Après quelques secondes de réflexion, elle m’a proposé d’entrer et m’a demandé si un hamburger- frites maison me conviendrait. J’ai accepté avec plaisir et je ne l’ai pas regretté. Non seulement l’accueil est des plus chaleureux mais la salle, composée de deux niveaux dont un en mezzanine, bénéficie d’une charmante décoration. On est à la fois dans le vintage et dans l‘industriel, le parisien et le glamour.

Que dire alors du plat qui m’a été servi ? Tout simplement le meilleur burger qui m’ait été donné de manger sur Paris : un pain maison, un steak haché énorme et parfaitement assaisonné. Les frites étaient tout aussi délicieuses et servies généreusement : croustillantes à l’extérieur, fondantes à l’intérieur. Légères…. Dans ce plat, j’ai senti tout l’amour et la générosité qui ont été mis dans sa préparation. J’ai tellement bien mangé que je n’ai pas eu de place pour le dessert. Je me suis promis d’y retourner en journée afin de goûter au moelleux au chocolat.

Ce que j’ai fait ce vendredi. Comme je devais à mon acolyte Nono un restaurant en contrepartie de menus travaux réalisés dans mon ancien appartement, j’ai été assez fière de lui faire découvrir cette adresse, à lui, qui est incollable sur le quartier. Lui qui connaissait ce lieu sous son ancienne forme, une épicerie pas très accueillante, il a été charmé à la fois par le lieu et par les personnes qui le font vivre. Une formule à 10 euros comprenant entrée + plat ou plat + dessert nous a été proposée mais j’ai tellement bien vendu mon burger à Nono que c’est ce que nous avons choisi et nous n’avons pas été déçus. Doublé gagnant avec le moelleux au chocolat avec cependant un petit bémol mais c’est juste parce que je suis bien dans mes habitudes : une boule de glace vanille aurait été préférable à la chantilly. 

En tendant l’oreille, j’ai entendu plusieurs choses (un des avantages d’aller au resto en solo ^_~) :

- Au niveau inférieur doté d’un très beau parquet, des cours de salsa sont proposés tous les jeudis ;
- En été, des happy hours sont proposés avec des grignotages à partir d’1 euro ;
- Le restaurant est également privatisable, à partir de 600 euros.

Pour le détail, renseignez-vous directement auprès du restaurant ^_^

En bref, si vous avez envie d’une cuisine fraîche et faite maison, pour un moment à passer entre amis ou en famille, n’hésitez pas, c’est le lieu qu’il vous faut.

Combien ça coûte ?

Pour deux personnes, avec un pichet de vin rouge, j’ai payé 52,50 euros.

Comment s’y rendre ?

La cantine du 18
46 rue Ramey
75018 Paris
M° ligne 4 ou 12 Marcadet Poissonniers ou Jules Joffrin

Le début d'un long chemin ?

6 janvier 2014
Aujourd’hui, c’est lundi. Pour moi, cela signifie qu’aujourd’hui, je dois quitter mon petit nid douillet pour retourner travailler sur Bayonne. Cela ne me déplaît pas mais l’idée du départ en lui-même est toujours très difficile pour moi. Même si je sais que je reviens pour le week-end, la semaine prochaine, j’ai toujours peur d’oublier quelque chose, même si c’est parfaitement irrationnel car au pire, je pourrai toujours racheter ce qu’il me faut une fois sur Place. Je viens d’emménager sur Paris et les vacances n’ont pas permis que je défasse mes cartons : j’ai décidé avant toute chose de tout repeindre à mon goût afin de me sentir « bien chez moi ».

Après la demande très insistante de mon vendeur/voisin/ami que l’on appellera Nono, je me lance : il a su user de mots très convaincants tels que « faire partager son expérience », « pas de caractère obligatoire pour la fréquence »… le genre de choses qui font rapidement redescendre la pression.

Je vous ferai donc, dans la mesure du possible, partager mes expériences en fonction des lieux où je me trouve.

Mais si je commençais par me présenter ?

Nous dirons que je m’appelle Sapotille (ça, c’est le joli pseudo trouvé par ma maman), j’ai 32 ans et je suis célibataire. Ce détail est très important car il explique à la fois pourquoi je vais au resto si souvent seule (et j’y prends un réel plaisir) et pourquoi j’y vais avec des personnes différentes. J’ai également un travail très prenant qui me conduit à effectuer de longs déplacements en France et à l’étranger, ce qui étend à l’infini ma palette de découvertes culinaires (oui, j’exagère un peu mais bon ^_~).

Je ne parlerai pas seulement de restaurants mais également de petites boutiques sympas, de choses à découvrir… enfin, je dis cela mais je n’en sais rien. J’userai de cette formule si fréquente sur les sites de rencontre, cela se fera « au feeling » ^_^