Ce samedi 11 octobre, ma maman et moi, après avoir arpenté les rues de Paris pour du shopping, avions faim.
Notre petit- déjeuner était déjà loin, donc nous nous sommes rendues dans une brasserie que je ne citerai pas, où nous nous avons chacune dégusté un cheeseburger. Les desserts de la cartes ne sous inspiraient absolument pas. Nous avions faim. J’ai réfléchi quelques instants et me suis souvenue qu’une amie m’avait parlé d’un « restaurant de desserts, réservation fortement recommandée » (du moins, c’était la note que j’avais inscrite dans mon téléphone). J’ai donc tenté ma chance en appelant à la fin de notre repas et, par bonheur, deux convives s’étaient décommandés.
Arrivées sur place, nous entrons dans un cadre superbe : nous avons l’impression d’être les invitées d’hôtes qui disposent d’une grande salle à manger, dont la cuisine occupe la moitié de la surface. Nous sommes installées aux premières loges, au comptoir. Tout se passe en direct, devant nos yeux et le spectacle est époustouflant : nous assistons littéralement à la naissance de chaque plat.
Lorsque la carte nous est apportée : énorme surprise : il y a uniquement 3 menus, rien à l’unité. Nous optons pour celui qui nous semble le mieux correspondre à notre envie du moment : 5 plats sucrés.
Peu téméraires tout de même, nous interrogeons la serveuse sur la taille des portions : elle nous répond qu’à la fin du repas, nous n’aurons plus faim. Sourire entendu entre ma mère et moi : nous ne sommes vraiment pas rassurées sur l’état dans lequel nous sortirons du restaurant.
La première bonne surprise est qu’ils tiennent compte non seulement des intolérances et allergies alimentaires mais aussi de ce que nous n’aimons pas manger. Les plats étant préparés à la minute, chaque table semble être un véritable challenge pour le chef.
Notre petit- déjeuner était déjà loin, donc nous nous sommes rendues dans une brasserie que je ne citerai pas, où nous nous avons chacune dégusté un cheeseburger. Les desserts de la cartes ne sous inspiraient absolument pas. Nous avions faim. J’ai réfléchi quelques instants et me suis souvenue qu’une amie m’avait parlé d’un « restaurant de desserts, réservation fortement recommandée » (du moins, c’était la note que j’avais inscrite dans mon téléphone). J’ai donc tenté ma chance en appelant à la fin de notre repas et, par bonheur, deux convives s’étaient décommandés.
Arrivées sur place, nous entrons dans un cadre superbe : nous avons l’impression d’être les invitées d’hôtes qui disposent d’une grande salle à manger, dont la cuisine occupe la moitié de la surface. Nous sommes installées aux premières loges, au comptoir. Tout se passe en direct, devant nos yeux et le spectacle est époustouflant : nous assistons littéralement à la naissance de chaque plat.
Lorsque la carte nous est apportée : énorme surprise : il y a uniquement 3 menus, rien à l’unité. Nous optons pour celui qui nous semble le mieux correspondre à notre envie du moment : 5 plats sucrés.
Peu téméraires tout de même, nous interrogeons la serveuse sur la taille des portions : elle nous répond qu’à la fin du repas, nous n’aurons plus faim. Sourire entendu entre ma mère et moi : nous ne sommes vraiment pas rassurées sur l’état dans lequel nous sortirons du restaurant.
La première bonne surprise est qu’ils tiennent compte non seulement des intolérances et allergies alimentaires mais aussi de ce que nous n’aimons pas manger. Les plats étant préparés à la minute, chaque table semble être un véritable challenge pour le chef.
Pour accompagner mon repas, j’opte pour un verre d’un vin rouge qui s’avère être plutôt rond en bouche, « Le Peagnè », tandis que ma maman choisit un jus de litchis d’Alain Milliat. Nous sommes totalement satisfaites de nos choix.
Nous débutons par un amuse-bouche croquant et plein de fraîcheur, autour de la lentille-corail, la figue et l’estragon. C’est une jolie entrée en matière, à la fois légère et agréable à regarder. Nous sommes comblées.
Les choses sérieuses commencent alors avec le premier plat : « coing, ail noir et pamplemousse avec sorbet à l’oseille ». Il faut savoir que je n’aime pas le pamplemousse. Et j’ai vraiment beaucoup de mal avec l’ail. J’ai donc goûté, avec circonspection, ce joli plat qui m’a été amené tandis que ma maman était en extase. Je n’ai pas été déçue d’avoir essayé. J’ai poussé l’expérience jusqu’à tout goûter en même temps. Imaginez-vous, le piquant de l’ail adouci par le coing, le tout dans une texture fondante. Auquel vous ajoutez l’amertume du pamplemousse contrebalancée par la saveur fraîche du sorbet à l’oseille, le tout agrémenté par les biscuits granuleux… J’ai été tellement ravie de cette expérience que j’ai fini tout mon plat.
En attendant la suite, nous avons le loisir de voir le chef et son équipe à l’œuvre. De véritables œuvres d’art naissent sous nos yeux. Je suis particulièrement impressionnée par la conception de l’omelette norvégienne, qui serait un classique du restaurant.
Arrive ensuite la « dégustation autour de la poire pochée, aneth et maïs cru, cuit et en popcorn ». Je n’aurais jamais cru avoir un jour tant de plaisir à manger du maïs, qui là, est présenté, dans un seul plat, sous plusieurs formes. Je ne retiens qu’une chose : la délicatesse. Celle de la poire vanillée, celle du surprenant sorbet à l’aneth, et celle du maïs… Je ne savais pas que le jus de maïs pouvait être si délicieux.
Les saveurs sucrées arrivent en crescendo, au fil des plats. Nous dégustons à présent la « banane, céleri et fruit de la passion ». Là, nous voyageons dans les îles. L’association classique de la douceur de la banane et l’acidité du fruit de la passion savamment mariée à la fraîcheur croquante du céleri. Nous sommes conquises. Et nous pensons que le repas est fini car nous avons dégusté quatre plats et nous nous estimons repues.
À tort. Voilà que sous nos yeux médusés arrivent nos assiettes de « Crème de potimarron, le marron glacé, les raisins et le chocolat noir, accompagné de granité au raisin ». Il s’agit d’un dessert que nous avons l’honneur de goûter en avant-première. Et quelle dégustation… De merveilleuses couleurs d’automne, si appétissantes que, dans le cas où nous n’aurions plus eu faim, nos glandes salivaires auraient été là pour nous rappeler que des mets si fins ne pouvaient pas passer si près de nous sans être dégustés jusqu’à la dernière cuillère.
Ma maman jette l’éponge à la fin de ce dernier plat. Je reste donc seule, face aux mignardises, sans lesquelles le repas ne saurait se finir : 100% rhubarbe, guimauve au miel et magnum (sorbet au persil). Si la rhubarbe est bien trop acide pour moi, je suis à la fois déconcertée mais agréablement surprise par le magnum, qui est en fait un sorbet au persil, en forme de rocher au chocolat noir. La guimauve au miel, légère, marque le doux épilogue de ce délicieux repas.
En résumé : aucun mensonge dans ce qu’il y a écrit sur la carte : les plats ne sont effectivement saturés ni en sucres, ni en graisses. Et conformément à ce qui nous avait été annoncé, nous sommes reparties repues sans être lourdes mais surtout, enchantées. Nous avons eu droit à un florilège de merveilles, à la fois pour les yeux et les papilles, servi par un personnel attentionné. Le dernier point positif : le chef et son équipe sont venus nous saluer, avant notre départ. Ils ont également recueilli nos impressions, ainsi que nos félicitations. On se rend chez « Dessance » si on a envie de sortir de l’ordinaire, de préférence, avec une personne (ma maman, par exemple), qui saura à la fois apprécier la finesse des saveurs et s’émerveiller de la beauté du rendu.
Galerie photos
Mise en bouche : amuse-bouche autour de la lentille-corail, la figue et l’estragon
Coing, ail noir et pamplemousse avec sorbet à l’oseille
L'omelette norvégienne
Dégustation autour de la poire pochée, aneth et maïs cru, cuit et en popcorn
Banane, céleri et fruit de la passion
L'équipe à l'œuvre
Crème de potimarron, le marron glacé, les raisins et le chocolat noir, accompagnés du granité aux raisins
100% rhubarbe, guimauve au miel et magnum
Combien, ça coûte ?
Le menu 5 plats sucrés : 36 euros
Comment s’y rendre ?
Dessance
Desserts à l’assiette
74 rue des Archives
75003 Paris
M° Ligne 3 ou 11, Arts et Métiers ou Rambuteau
01.42.77.23.62